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Fresque de La Tuque, là où deux peuples vivent en harmonie, collaborartion de Jacques Newashish

2023

Fresque de La Tuque, là où deux peuples vivent en harmonie, collaborartion de Jacques Newashish
Fresque de La Tuque
Fresque de La Tuque, roue de médecine atikamekw
Fresque de La Tuque
Fresque de La Tuque
Jacques à l'atelier SAUTOZIEUX
Cérémonie de signature

Mandat

Description de LA FRESQUE DE LA TUQUE
Par les peintres muraliste de Sautozieux en collaboration avec l’artiste Jacques Newashish
Inspirée de carnets de voyage évoquant divers sites et époques, La Fresque de La Tuque, tantôt esquissée, tantôt aquarellée, est une allégorie poétique et identitaire représentant les forces de la nature de La Tuque qui se déploient à travers ses habitants, Latuquois et Atikamekw, ses visiteurs et ses travailleurs, ainsi que sa faune et sa flore flamboyantes. 
Au premier plan à gauche, un pêcheur taquine la truite mouchetée sur un des milliers de lacs de la région, forts prisés par les amateurs de pêche et de chasse où plusieurs pourvoiries accueillent des centaines de villégiateurs annuellement. À sa droite, à travers les bois, un guide Atikamekw portage un panache d’orignal. 
Parmi les incontournables de la flore latuquoise, omniprésente, le boulot blanc déploie ses feuilles d’automne jaune vif sur la gauche de l’œuvre. Cet arbre est utilisé localement dans l’industrie des bâtons à café mais est mieux connu, pour son écorce grattée de motifs décoratifs, qui sert à la fabrication de canots et de paniers Atikamekw, aussi appelé « Le peuple de l’écorce ». Au centre s’imposent des conifères, sapins et épinettes noires, que les bûcherons coupaient dans la forêt et les draveurs maniaient sur les cours d’eau de la région, en vue de la fabrication du papier. À droite, l’érable qui exhibe ses couleurs chatoyantes, sécrète sa sève au printemps, dont l’eau bouillie est encore aujourd’hui transformée en sucre et en sirop.
Au 2e plan, une famille Atikamekw navigue, comme depuis plusieurs générations, sur la rivière Saint-Maurice, qu’ils appellent Tapiskowan-Sipi, « qui enfile les autres rivières », dans laquelle se jette la Petite-Bostonnais et sa magnifique chute. 
 
À l’arrière-plan, au pied d’une montagne en forme de tuque, se dresse sur la gauche de l’œuvre le barrage de La Tuque et sa centrale hydro-électrique ainsi qu’un clin d’œil à la drave, ses ouvriers et à les innombrables « pitounes » qu’ils géraient sur la rivière Saint-Maurice. Au-dessus de la chute vole l’hydravion « La Vigilence » qui a marqué le début de l’aviation commerciale de brousse au Canada. Et à droite se dresse les camps des bucherons et de leurs cuisiniers. 
Au pourtour de la fresque, en plus des outardes en vol et bien présentes dans la région, on peut observer des motifs décoratifs en zig zag, typiques Atikamekw, faisant référence aux ornements sur les vêtements d’enfants et des jeunes filles, sur les porte-bébés et dans les Pow Wow. Ce motif représente aussi les habitations, les tentes et tipis et l’énergie de la vie.
 Quant au motif en demi rond, il symbolise les vagues et l’eau. On le retrouve sur les canots et les paniers d’écorce grattée, donnant des tons plus pâles. Les feuilles évoquent les plantes médicinales et font le lien avec la roue de médecine, au-dessus de la porte, un symbole fort de la culture autochtone caractérisé par les couleurs des quatre saisons associées au corps, à l’esprit, au cœur et à la raison. Les plumes représentent la spiritualité et la vie.

Merci à Gitane et Paméla, Jacques et Sarah, Iann d'OPTIMATEK, Marie-Josée, coordonnatrice à l'accueil touristique et à la promotion ainsi que David et Gino de la Ville de La Tuque.



Spécifications techniques

Technique : peinture latex sur panneaux de béton composite et teinture à maçonnerie sur brique
Dimensions : fresque 3m x 11m

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